Sur les traces des berbères de Takrouna, on avait quitté la capitale le matin assez tôt en direction de Djebel Fadhloun qui se trouve à 18 Km de la ville d’Enfidha, gouvernera de Sousse, un Djebel peu connu étant donné qu’il dépasse à peine 300 mètre d’altitudes. Djebel Fadhloun se situe à « Grimith Est » et plus précisément à « El Amayria », c’est un petit village perdu dans les champs d’oliviers qui traçaient notre chemin jusqu’à la forêt de pin d’Alep qui couvrait le pied de la montagne.
Ce Djebel à affleurements volcaniques reste un témoin de l’une des batailles les plus célèbres en Tunisie : la campagne de la Tunisie. Attaques et contre-attaques se sont succédé dans des conditions climatiques particulièrement difficiles courant l’hiver 1942-1943. Les cimetières qu’on trouve à Enfidha ainsi que sur la route vers Djebel Fadhloun racontent en silence cette partie de l’histoire.
A la descente du bus, la forêt semblait dense mais facilement transpercée par les rayons de soleil qui ne font que raviver les tons verdâtres. Le circuit était simple, dans un premier temps, on a traversé un oued asséché. Ensuite, on suivait le sentier au beau milieu de la forêt en direction des collines.
Sur notre chemin du retour à notre droite brillait un pic bleuâtre, on voyait de loin le village berbère de Takrouna qui était notre destination culturelle pour la deuxième moitié de la journée. On avait également une vue sur le golfe d’Hammamet, Hergla et Sousse à l’est, le Djebel Zaghouan au nord et la plaine de Kairouan au sud.
Takrouna est à seulement 6 km d’Enfidha en direction de Zaghouan, un beau village berbère qui est bâti sur un rocher culminant à 200 mètres d’altitude, fossilisé et ayant servit de forteresse durant la dernière guerre dont on a mentionné quelques détails plus haut.
Sur les traces des berbères de Takrouna:
Un circuit touristique dans le village, simple mais très beau, est aménagé pour les visiteurs désirant le découvrir passant par une « forêt » de cactus, une mosquée construite au 13ème siècle, le mausolée de sidi Abdel Kader Djilani,
la petite cours, la boutique des souvenirs avant d’arriver à l’écomusée « le rocher bleu ».
Nous avons été accueillis au rocher bleu par Mme Aida Gmach Bellagha, un espace culturel touristique, accueillant et très reposant. Une fois en haut de l’espace, on a pu profiter d’une vue panoramique de l’ancien village et des collines qui l’entouraient
Nous sortîmes du village : alors commença la féerie et on sentait chacun à sa façon naître un amour qui devait durer toute la vie de ces maisons en pierres pleines d’histoire et de labeur d’un grand peuple.
27 décembre 2014
Bonjour ;
Merci bien de m’informer sur une éventuel programme de
randonnées découvertes à partir de Janvier 2015. Ou bien qui je pourrai contacter à cet effet.
Bien cordialement
Beya M’RAD