Pour cette 1er partie escapade de 3 jours à l’archipel de la Galite on partage avec vous l’aventure de l’équipe ATR qui a choisi de se diriger vers l’archipel de La Galite ; située au nord-est de Tabarka, à 60 km des côtes, notre destination comprenait plusieurs ilots, la Galite, la Galiton et la Fauchelle, Galina, Pollastro et Gallo. Cet archipel, abritant plusieurs espèces marines, était l’endroit rêvé pour s’évader et se ressourcer.Notre point de départ était Tunis, le point de regroupement habituel pour les sorties en saison de randonnée, et en dépit du volume impressionnant de bagages apportés par chacun, l’organisation et l’entraide entre membres a facilité à l’extrême le départ à temps.
Il faut savoir que le but était de sortir avant l’aube du port de Tabarka afin de profiter d’une mer calme et réduire le temps du trajet.
Une fois le bus arrivé au port dans une obscurité quasi-totale si ce n’est la présence de quelques projecteurs çà et là, il nous a fallu attendre trois bonnes heures que la vedette soit prête pour le départ. Cette attente était en soit est une bonne chose, car nous avons pu faire connaissance avec les nouveaux membres.
Enfin vers 5h30 du matin, notre embarcation prit la mer pour une traversée de près de quatre heures. Une pilule contre le mal de mer s’imposait, sait-on jamais, car ce serait bien dommage de ne pas pouvoir profiter du lever de soleil en pleine mer.
Vu que le ralliement à Tunis a eu lieu vers 11h du soir et que donc la majorité des membres avait sommeil, nous avons profité de la traversée pour faire un somme. Ce qui nous a permis plus tard d’avoir un peu d’énergie pour le débarquement.
Une fois arrivé à bon port et avec une dextérité digne du capitaine qu’il est, le Rais de la vedette a pu manœuvrer de sorte que l’amarrage soit le plus proche possible de notre campement, une façon à lui de nous montrer ses prouesses et peut être de s’excuser de son retard, en tout cas c’est ce que j’aime à penser.
Une fois les pieds à terre, je n’ai pu m’empêcher d’apprécier le spectacle qui s’offrait à moi, je parle bien sûr de la mer d’une rare clarté, d’un bleu comme je n’en ai jamais vu, difficile d’en décrire la couleur, tout ce qui me vient à l’esprit ce sont les pierres précieuses comme le saphir, la tanzanite ou la turquoise.
Il a fallu qu’on crie fort mon prénom pour m’extirper de ma rêverie, je savais que j’allais savourer pleinement cette île, mais je ne voulais en aucun cas perdre du temps, je ne pensais qu’à enfiler mon masque et plonger dans les profondeurs de cette mer qui, j’en suis convaincu, pouvait drainer tout le stress qu’avait accumulé mon corps.
Patience, cela dit, il fallait rejoindre la file indienne qui joignait l’île au bateau afin de descendre notre équipement, pour enchaîner avec la mise en place des tentes, tâche à ne surtout pas prendre à la légère si comme moi on est novice et seul à le faire.
Avec un soleil frappant comme celui du premier jour de notre campement, achever tous les préparatifs constituait un grand soulagement.
Sans plus attendre, j’enfile mon masque et mes palmes et j’essaye d’entrer pas à pas dans cette eau glaciale, mais il faut savoir que La Galite doit son nom à ses côtes rocheuses ou plutôt pierreuses en forme de galets, marcher dessus surtout lorsque c’est mouillé est un défi en soi, il faut être un gymnaste aguerri pour ne pas glisser et se trouver en position allongée, ce qui est loin d’être mon cas ; mais il faut voir le bon côté des choses, l’eau est devenu moins glaciale qu’elle ne l’était.
L’aventure continue pour la 1er partie escapade de 3 jours à l’archipel de la Galite
Je vois encore dans ma tête l’image de ces petits enfants sur les plages qui ne veulent pas entrer dans l’eau, une sorte de phobie les prend et ils se mettent à crier de toute leur force, et quelle force, je me demande parfois combien de décibels peut dégager un bébé qui pleure ? Enfin bref, sachant qu’il me fallait sortir de la mer pour aider mon groupe à collecter du bois afin d’allumer un feu de camp et préparer le dîner, je me sentais un peu triste, je n’irai pas jusqu’à la phobie, mais ce qui est sûr c’est que je ne voulais pas sortir, même si j’étais fatigué et que je savais qu’il n’y avait que peu de chance que la mer ne puisse plus être là le lendemain.
La collecte du bois m’a couté un T-shirt, pas une grosse perte en soi mais il faut faire attention dorénavant, car même les tâches les plus élémentaires peuvent présenter certaines difficultés, mais somme toute nous nous sommes bien débrouillés.
Le dîner, une salade bien tunisienne connue sous le nom de Slata Mouchouia, et de la viande grillée, était on ne peut plus exquis ; je me demande d’ailleurs si ce n’est à cause de mon appétit inépuisable, de la fatigue qui découle d’une journée d’activité ou tout simplement de la simplicité de notre repas, personnellement je crois que tous ces facteurs ont joué un rôle.
Après une journée riche en aventure et une soirée animée autour du feu, chacun a rejoint sa tente pour une bonne nuit de sommeil en attendant l’aventure que va apporter le reste du séjour
18 octobre 2013
[…] deuxième jour de notre escapade à La Galite était un peu plus animé. Nous avions programmé de visiter une grotte sur mer le matin et […]