Motivation, mot d’ordre d’une première expérience de balisage d’un circuit de montagne, et quelle montagne, Djebel Serj, choisir un circuit est en soi une tâche assez difficile.
Plusieurs facteurs entraient en jeu et il fallait tenir compte de l’esprit de la randonnée certes mais aussi de toute autre activité possible de nature à amener le randonneur à tirer profit de cette montagne riche en contenu.
L’équipe ATR accompagnée d’une équipe de l’ASS a procédé dans le cadre du projet de circuit éco-touristique de Sidi Ameur, à une étude préliminaire du terrain et à la préparation minutieuse du matériel nécessaire au balisage du circuit.
Le plus difficile était le travail sur le terrain notamment les premières balises, la tâche se révéla être un défi à ne pas prendre à la légère. Plus de paroles que d’actions, car il fallait coordonner notre travail afin d’arriver à un résultat initial satisfaisant, mais l’assiduité de l’équipe a abouti et le résultat était là.
D’abord, visualiser le circuit, élément très important, il faut se mettre à la place du randonneur ; Par où commencer ? Quel chemin suivre ? Comment s’orienter ?
Le balisage doit plus tenir compte de l’esprit du randonneur que de l’identification des points GPS permettant d’orienter ce dernier. Il ne faut pas oublier que l’on randonne parce que l’esprit de l’aventure nous anime et que l’on veut profiter du paysage singulier qui s’offre à notre vue.
Par la suite, notre équipe a procédé à la mise en place des balises ainsi qu’à l’identification de leurs coordonnées, un groupe devait donc marquer les directions de sorte qu’elle soit visible entre deux points successifs. Un second groupe prenait des notes quant aux coordonnées de chacune des balises permettant ainsi de cartographier le circuit avec le plus précision possible.
Et un dernier groupe notait les spécificités du circuit ; après tout, les grottes de Djebel Serj sont nombreuses et leur exploitation n’est que trop rudimentaire, il en va de la réputation de l’ATR d’en faire un patrimoine digne de ce nom et aider à le conserver.
Après ce dur labeur fort comblant, nous nous sommes délectés auprès de la source Ain Dhab, qui doit son nom à la couleur dorée des gouttes d’eau qui ont formés les spéléothémes assez imposants à l’intérieur de Djebel Serj, l’eau était glaciale mais par un temps aussi torride que cette journée d’été, c’était pile ce qu’il nous fallait.
10 septembre 2013
Bon boulot ATR, continuez ainsi 🙂
29 septembre 2013
[…] notre deuxième visite du circuit Djebel Serj, nous avons décidé de ratisser la seconde moitié du circuit en commençant par la […]